La mention est trop connue chez les reporters : « il a été tué, il ne faisait que son métier ». Frédéric Leclerc-Imhoff de la rédaction de BFM-TV a été mortellement blessé alors « qu’il était à bord d’un bus, humanitaire, aux côtés de civils contraints de fuir pour échapper aux bombes russes. » dit le communiqué officiel de l’Élysée.

Le Prix Albert Londres adresse toutes ses condoléances à la famille de notre confère, de même qu’à la rédaction de BFM.

La guerre en Ukraine a déjà fait des milliers de morts, parmi les militaires, parmi les civils de tous âges… Nous la suivons presqu’en temps réel, comme rarement ce fut le cas. Des hommes et des femmes de terrain, engagées dans ce témoignage au long cours assurent cette permanence de l’information. La mort de notre confrère rappelle que « raconter la guerre » peut se faire au prix de la vie. Un prix toujours trop cher à payer.