Le Prix Albert Londres solidaire du peuple ukrainien
Les sirènes du pays ont d’abord hurlé une guerre que beaucoup estimaient impensable. L’agression russe contre l’Ukraine a pourtant bien eu lieu, la catastrophe est désormais là. Les familles sont choquées, terrorisées, blessées dans leur chair. Mais elles résistent comme elles le peuvent. Solidarité avec elles.
Et puis, une fois de plus, au milieu de ce conflit, l’information est, elle aussi, devenue une cible privilégiée. Certes, les conflits malmènent toujours le constat des faits. Mais le Kremlin a déclaré la guerre à la vérité : Nommer ce qu’il se passe est passible de prison, s’écarter des versions officielles vaut aux médias indépendants d’être condamnés au silence…
Le travail périlleux des reporters devient alors crucial, pour tenter de savoir et comprendre, au-delà du bourrage de crâne. Et cela a fortiori lorsqu’ils ou elles vivent en Ukraine ou encore en Russie, tous et toutes déterminées à lutter contre la désinformation massive. Respect devant un tel courage. Le Prix Albert Londres est par définition solidaire avec cet engagement journalistique de terrain qui écrit, parle et montre la réalité des événements.

Les lauréates et lauréats 2021
Caroline Hayek, 83e Prix de la presse écrite, pour ses reportages sur le Liban publiés dans L’Orient-Le Jour.
Alex Gohari et Léo Mattei, 37e Prix de l’audiovisuel, pour leur film On the line, les expulsés de l’Amérique.
Emilienne Malfatto, 5e Prix du livre, pour Les Serpents viendront pour toi.

Actualités
ActualitésLes lauréats 2021
Prix de la presse écrite : Caroline Hayek
Prix audiovisuel : Alex Gohari et Léo Mattei
Prix du Livre : Emilienne Malfatto
