Témoin de la cause kurde depuis longtemps, Olivier Weber s’est à nouveau rendu sur le terrain à la rencontre de ces militants de la liberté et des peshmergas, « les combattants de la mort ». En Syrie et en Irak, il a vu des partisanes et des partisans prompts à se battre encore, dans l’attente de l’aide internationale ou de volontaires comme lors de la guerre d’Espagne. Désireux de bâtir un Moyen- Orient en paix. Impatients de reconstruire la mémoire de la Mésopotamie. Fiers de montrer leur expérience démocratique avec le respect des minorités, l’égalité entre les femmes et les hommes, un modèle de société qui représente un véritable laboratoire des droits de l’Homme au Moyen-Orient.

L’Occident va-t-il achever de leur faire croire en leur proverbe, selon lequel ils n’ont « pour amis que les montagnes », ou va-t-il enfin se montrer à la hauteur ?