2017 une page historique du Prix s »écrit.

A la mort d’Albert Londres en 1932 dans l’incendie d’un paquebot en Mer Rouge, Florise Londres crée un Prix pour perpétuer le nom de son père et rendre hommage à son talent. Ainsi, depuis 1933, le Prix Albert Londres met en lumière un journaliste de la presse écrite qui « porte la plume dans la plaie ». En 1985, sur proposition d’Henri de Turenne (1921-2016) lauréat du Prix en 1951, le jury présidé par Henri Amouroux créé un second prix pour couronner le talent d’un journaliste de l’audiovisuel.

Dans l’histoire du Prix, 2017 sera l’année de la création du troisième Prix Albert Londres ; celui du livre.

« Il ne s'agit pas de créer un énième prix littéraire sur un marché déjà bien pourvu en récompenses, déclare Annick Cojean, présidente de l'association et du jury Albert Londres. Mais il s'agit de lancer le grand prix du livre de journalisme, fruit d'un travail rigoureux d'enquête et de reportage, selon les critères d'une profession en laquelle nous avons foi (la recherche de la vérité) en alliant le ton, le style, l'audace chers à Albert Londres. »

Une douzaine de livres ont déjà été primés dans l’histoire du plus ancien prix de la presse francophone. On constate cependant que ce n’est plus guère le cas depuis ces trente dernières années. Pas par manque de propositions, mais plutôt en raison des difficultés à juger sur un même plan des articles de presse écrits souvent sur le vif et des récits au long cours, édités dans des conditions difficilement comparables.

« Nous espérons donc que ce prix sera un bel encouragement à la fois pour les jeunes journalistes, parfois freinés dans leur travail et leurs ambitions dans des médias où la place et les moyens de reportage sont limités, et pour les éditeurs qui accueilleront peut-être avec plus d'ouverture et d'enthousiasme les projets journalistiques novateurs. »

Les trois Prix Albert Londres – presse écrite, audiovisuel, livre – seront proclamés et remis à la même date, fin juin à Paris.