Henri Amouroux, membre de l’Institut depuis 1978 (académie des sciences morales et politiques) a consacré sa vie à l’Histoire, plus particulièrement celle de la seconde guerre mondiale, et au journalisme.

La Grande histoire des français sous (et après) l’occupation restera son œuvre majeure. Etablie grâce à des milliers de témoignages directs, elle sera lue passionnément par des millions de lecteurs.

Elu président du Prix Albert Londres en décembre 1984, il a présidé l’association du même nom pendant 21 ans avant de démissionner de sa fonction et d’être élu, à l’unanimité, Président d’honneur en 2006.
Dès 1985, sur proposition d’Henri de Turenne, il avait crée le Prix Albert Londres pour les journalistes de l’audiovisuel. Cette année encore, il avait obtenu de la Poste, la création d’un timbre Albert Londres ; il avait même eu l’idée d’une bande dessinée sur le Tour de France, publiée le mois dernier dans le Parisien, à partir du reportage d’Albert Londres de 1924, sur « les forçats de la route ».

Promouvoir Albert Londres signifiait pour lui, promouvoir les idéaux d’une profession qui se veut une passerelle entre les hommes. Pour Henri Amouroux, le journalisme est, pour celles et ceux qui le font, « toujours le plus beau métier du monde, puisqu’il reste celui qui fit rêver leur enfance, leur a donné et leur donne la joie de voir, rencontrer, connaître, pour transmettre et faire connaître ».

Ses amis et confrères du Prix Albert Londres perdent celui qui, pendant 21 ans, les a rassemblés, leur a permis de se retrouver autour de leur passion commune.

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Stéphane Joseph
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stephane.joseph@scam.fr

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